De La Crèche Au Crucifiement

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C'est l'émerveillement, les compliments, les beaux regards échangés, les présents offerts, le calme, la joie. Nous pouvons imaginer ces beaux échanges de regards et de tendresse entre Marie et Joseph devant Jésus bébé. La délicatesse de Marie qui prend dans ses bras le nouveau-né qu'elle sait être le Fils de Dieu; sa délicatesse est alors émerveillement et prière de merci. Nous pouvons aussi imaginer la joie des anges qui annoncent cette naissance du Fils de Dieu parmi les hommes, qui rassurent les bergers et leur ouvre la voie jusqu'au village de Bethléem qui est aussi la voie de la foi; la voie ouverte désormais entre la terre et le ciel. Nous pouvons aussi imaginer l'émotion de ces gaillards de bergers, habitués au vent et la nuit, devenus la deuxième famille de Jésus, eux ses premiers adorateurs. Et je peux imaginer, mes amis, le fond de vos cœurs, en cette belle soirée de Noël… avec en vous des souvenirs de votre enfance… et ce soir vous entrez en quelque sorte dans la crèche et vous sentez, vous ressentez cette belle qualité de vie et d'amour qui s'en dégage.

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De la

[…] Le mystère de l'Incarnation et le mystère du mal sont étroitement liés. Sur la lumière descendue du Ciel se détache, d'autant plus sombre et menaçante, la nuit du péché ». La crèche, la croix, c'est du même bois. Un seul chemin mène de l'une à l'autre. Un chemin de trente-trois ans pour Dieu qui se fait homme afin de sauver les hommes qui se prennent pour dieu. Le Tout-Puissant accepte de se rendre impuissant en ses deux extrémités corporelles: sa naissance et sa mort charnelle. Les menottes du Nouveau-Né seront transpercées par les clous du Crucifié. Mains ouvertes, bras tendus, à l'orée et au crépuscule de sa vie terrestre, pour embrasser l'humanité. Paradoxe inouï: de cette impuissance jaillit la puissance du salut. « Cette dialectique de la crèche et de la croix comprend en profondeur le destin de l'humanité », écrit Philibert Secretan en préfaçant La Crèche et la Croix (1). « Qui veut épouser l'Agneau doit se laisser clouer avec Lui sur la croix », assure la rude sagesse du Carmel.